La mariage décontracté, DIY et branché d’Aurélia & Kevin
Salut les amoureux,
Attention les yeux, mariage qui en met plein les mirettes! Ils sont beaux, stylés, branchés et leur mariage avait l’air beaucoup trop cool! C’est le talentueux Thomas du Studio Fifty fifty, dont j’aime beaucoup le travail, qui a immortalisé cette belle journée!
1er coup de coeur en voyant les photos, le 2ème en lisant les réponses à mon questionnaire: réponses à 4 mains! Je surfiffe et vous laisse les découvrir!
Comment vous êtes-vous rencontrés?
Kevin – C’était il y a un peu plus de 7 ans. Nous avions quelques amis en commun sur un réseau social aujourd’hui moribond et partagions les mêmes goûts artistiques. Musicaux notamment. Surtout en fait. Nous avons échangé quelques messages pendant deux-trois semaines jusqu’au jour où nous nous sommes retrouvés plus au moins par hasard au même concert. On savait l’un et l’autre que l’autre et l’une y était et nous nous doutions que nous allions nous y croiser sauf que… Je n’y ai pas vu Aurélia.
Du moins c’est ce que je croyais.
Aurélia – J’ai donc été à ce concert avec une amie. Après le show nous décidons de boire un verre sur place et là, surprise, un pote à ma copine nous rejoint avec Kevin. Nous passons quelques heures à discuter de musique, de tout et d’un peu de rien. Nous passons une bonne soirée et puis chacun rentre chez soi. Le lendemain je reçois un message de Kevin : « Hé ben, je ne t’ai pas vu au concert ! ».
Là je me suis demandé s’il blaguait.
Kevin – Hahaha. Non, vraiment, je n’avais pas reconnu Aurélia d’après la photo que j’avais vu d’elle. Mais j’ai passé une excellente soirée avec cette « autre fille » en tout cas. Nous avons bien ri de la situation, surtout de moi, et puis nous avons continué à nous voir.
Aurélia – Ça oui ! Nous en avons bien ri ! Et notre histoire a commencé à suivre son cours jusqu’à ce beau jour.
La demande en mariage, c’était comment?
Kevin – Je voulais que ce soit original, pas la bague noyée dans le verre de champagne ou le bijou planqué dans le dessert en fin de repas… c’est dangereux et je ne maîtrise pas la méthode de Heimlich. J’avais un plan…
Nous devions prendre l’avion très tôt un lundi matin à Lille pour rejoindre des amis à Toulouse.
Aurélia – Très très tôt. L’avion décollait vers 7 heures.
Kevin – Aurélia adore regarder à l’écran ses bagages passer sous les rayons X. Elle court limite sous le portique de sécurité pour apercevoir ses affaires déshabillées en noir et blanc.
J’ai donc décidé de glisser la bague dans un endroit qu’elle était susceptible de voir sur l’écran : la housse de son iPad dans laquelle elle devait le ranger après inspection, au cas où elle aurait raté le passage à la TV de son bagage.
J’ai créé un petit visuel – je suis graphiste – pour la demande en mariage, j’y ai accroché la bague de fiançailles avec un ruban et mis le tout dans une pochette plastique que j’ai glissé dans son étui au moment où elle passait « à la fouille ».
Aurélia – C’était risqué comme timing. Heureusement il n’y avait que nous.
Kevin – J’ai eu de la chance. En même temps je comptais un peu dessus.
Comme prévu au moment où son bagage passe sur l’écran d’inspection Aurélia regarde et y voit la bague ! Tada !
Aurélia – Je pensais d’abord que c’était une de mes bagues et je me demandais surtout ce qu’elle faisait là puisque je n’en avais pris aucune. Je récupère donc ma housse d’iPad et là : je vois la bague, la demande en mariage et j’éclate en sanglots de joie.
Kevin – Directement deux des agents de sécurité, des femmes, se jettent sur elle et lui demande ce qu’il se passe tandis qu’un garde assez costaud se dirige vers moi en fronçant les sourcils.
Aurélia – J’arrive à articuler que tout va bien et je leur montre la demande avec la bague de fiançailles, je dis quand même oui à Kevin dans la foulée et voilà que les deux agentes se mettent à pleurer d’émotion aussi en nous félicitant.
Et voilà comment il a fait sa demande. A 6 heures du matin au poste de sécurité d’un aéroport quasi désert.
Comment avez-vous géré les préparatifs ?
Aurélia – Nous avons géré ça avec nos deux familles et nos amis proches. Beaucoup ont mis la main à la pâte. Nous n’avons quasiment fait appel à aucun prestataire.
Kevin a créé les faire-parts, les invitations et un site internet dans l’esprit de la demande et je me suis occupée de tout ce qui est décoration. Nous avons énormément chiné et réuni des tonnes de documentations.
Kevin – Nous avons opté pour un mariage simple et très DIY avec lequel nous pouvions faire participer nos familles et amis. Ça nous a pris 9 mois en tout et pour tout. Il fallait au moins ça! Il y a eu beaucoup de récupération et de bricolage. J’ai par exemple mangé plus 75 yaourts pour pouvoir transformer les pots en bougeoirs à l’aide d’un peu de dentelles et d’un point de colle à tissu.
Aurélia – La plupart de nos amis avaient une mission. Surtout la veille où nous avons installé et décoré la salle et ses extérieurs. Tous ont aidé ou presque.
Cela va même plus loin : le DJ, les serveurs et la cuisinière pour le vin d’honneur étaient, et sont toujours d’ailleurs, des amis.
J’ai même une tante qui est allée dans une forêt avec un bûcheron pour choisir un arbre et le débiter en rondins de tailles diverses pour faire les centres de table et quelques présentoirs.
Kevin – C’était un projet commun auquel beaucoup voulaient participer.
Parle-nous de ta jolie robe!
Aurélia – Ma robe vient de chez Rime Arokady. J’ai craqué sur sa création Dree.
Et pourtant j’en ai essayé un paquet ! Je me suis rendue une journée à Paris pour faire le tour des créatrices qui me plaisaient, Delphine Manivet, Laure de Sagazan et Rime. Après plusieurs séances d’essayage j’ai finalement opté pour une robe longue simple et féminine, sans trop de chichis. La dentelle ainsi que le dos nu limite plongeant faisaient toute la robe.
Elle était très fluide, emprunte de grâce… C’était celle-là.
Une fois les mesures prises c’est la boutique Love, sweet, etc… qui a pris le relais à Bruxelles pour m’éviter les allers-retours sur Paris.
Kevin – Je n’avais pas de robe. Juste un costume.
Nos prestataires…
Kevin – Il n’y en a pas eu beaucoup à vrai dire. Deux que nous avons choisi et un que nos amis nous ont offerts. Pour le repas nous avons fait appel à La Frite, une friterie ambulante qui fait tout maison, des burgers aux frites découpées sur place dans leur camion en passant par la majorité des sauces. Nous voulions quelque chose d’original et qui nous ressemble, loin d’être guindé ou trop protocolaire. Et puis c’était la seule surprise que nous pouvions faire à nos familles et amis. Enfin… ceux qui n’étaient pas au courant.
Tous ont été conquis. Il faut dire que la qualité est incroyable, on est plus proche du gourmet que du fast food. Le goût, les textures, les cuissons, le service, etc : tout était parfait. Je recommande La Frite à tous.
Aurélia – Ils ont été supers. Nous avons également fait appel à un chauffeur indépendant pour qu’il raccompagne nos invités passé une certaine heure et un certain taux d’alcoolémie. Cela permettait à tous de s’amuser sans retenue. Sinon nous avons passé beaucoup de temps aux Petits Riens, dans les brocantes, sur eBay et Etsy à la recherche de décorations.
Kevin – Énormément de temps.
Aurélia – Et puis il y a Thomas le photographe du Studio Fifty-Fifty. Il est génial ! Ce sont nos amis qui nous offert ses services en cadeau. Et quel cadeau ! Ses photos sont magnifiques et à notre image. Il est rapide, discret et d’un professionnalisme rarement atteint.
Kevin – Nous avons directement accroché avec Thomas. Il avait la même vision que nous concernant les prises de vues, le déroulement, l’ambiance… Sincèrement, je ne cesse pas de le recommander. Il a mis tout le monde à l’aise avec une nonchalance qui cache très bien son jeu. Et son jeu c’est une quinte flush. A midi nous avions déjà un aperçu des clichés de la matinée et deux jours après le mariage il avait publié un mini-site avec l’ensemble des photos.
Le plus joli moment du jour J ?
Kevin – C’est très cliché, surtout pour quelqu’un qui a cherché à l’éviter dans son mariage, mais c’est quand j’ai découvert Aurélia dans sa robe de mariée sur le pas de la Maison Communale… Elle était entourée de nos amis et familles et était radieuse.
J’ai été très ému.
Aurélia – Il y a eu le départ de la maison avec mes témoins et amies. Quand je suis sortie pour monter dans la voiture et que j’ai enfin réalisé que j’allais me marier.
Il y a aussi eu le moment où au petit matin, après la fête, nous avons dû ranger la salle, tous encore un peu euphorique, pour la rendre au propriétaire. Nous avons été prévenus à la dernière minute que le lieu devait être libéré pour 5 heures du mat’ alors qu’on nous l’avait promis un jour de plus. Tous nos amis ont retroussé les manches et le boulot a été expédié en une demi-heure.
Kevin – C’est vrai. Ils ont été formidables.
Les conseils, les do & don’t si c’était à refaire…
Kevin – Ne pas faire confiance aveuglément à un loueur de salle concernant l’horaire de remise des lieux. Sinon dans l’ensemble je referais ce mariage à l’identique avec ses petits couacs.
Aurélia – Profiter un maximum de chaque seconde, ne pas focaliser sur les erreurs et vivre ce moment sans retenue. Côté pratique, faire un maximum la veille pour être zen le matin du grand jour. Se laver les cheveux par exemple, haha.
Pour les don’t, ne pas inviter des personnes par obligation, ne s’entourer que des gens qui partagent votre bonheur et le veulent.
Merci pour ce chouette partage et pour cette interview de dingue! Plein de bonheur à vous 2!
Décoration de table ultra simple mais méga efficace, j’adhère !
Bravo =)
Des mariés en or massif, vraiment!!! Et tellement attachant, à l’image de leurs réponses à cette bien sympathique interview…
Aah si j’avais su qu’on pouvait envoyer une robe de Paris à BXL via Love sweet etc, ça m’aurait évité bien des trajets vers Paris!
Bonjour,
Pouvez-vous me donner des indications sur le lieux de réception?